Anastasis


La Cie Marche au Vol & le collectif Les Particules 
présentent une étape de création de :
ANASTASIS
d'après Sodome ma douce de Laurent Gaudé. 

> les 15, 16 et 17 janvier 2019 à 20h30 à la Rotonde - INSA de Lyon

Cette création en cours croise pièce de théâtre et démarche artistique de trois plasticiennes (land art, création vidéo et plasticienne céramiste).

Anastasis conte une histoire de Sodome et Gomorrhe, attaquées par des soldats menant une guerre sans pitié au nom de leur dieu. Sur la femme s’abat leur violence meurtrière. Une survivante, prisonnière, prépare sa vengeance. Aujourd’hui elle se libère, raconte et nous interpelle.

A travers l’histoire de cette femme, Anastasis aborde une question universelle, celle des violences faites aux femmes, de Kaboul à Hollywood, depuis des siècles.

Via cette création, Anastasis défend l’idée d’un théâtre qui fait sens, et d’une oeuvre totale comme moyen de questionner le quotidien et les rapports humains.

>> Cette œuvre pluridisciplinaire pourra trouver place tant dans un théâtre que dans des espaces de jeu non conventionnels, et des espaces d'arts plastiques pour exposition de l’œuvre, avec ou sans jeu théâtral. 

La Cie Marche au Vol est en résidence à l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon.
Le spectacle ANASTASIS est créé avec le soutien du Théâtre de La Renaissance, Oullins Lyon Métropole.

Contacts :
Direction artistique : Marthe Martins / 06 70 37 29 26 / martins.marthe@orange.fr
Diffusion : Florentine Collette / 06 58 72 21 42 / florentine.collette@yahoo.fr
Contact technique : Catherine Demeure / 06 08 04 21 86 / catherine@lesparticules.org

anastasis@gmx.fr

Léda

Mise en scène P. Labaune

 Vous pouvez aller voir des images sur
http://vimeo.com/108800697

Article dans "Mouvement" 
 http://www.mouvement.net/critiques/critiques/leila-brahimi-et-leda-le-sourire-en-banniere

"Des bocaux jonchent la scène. Des branches d’arbre pendent des cintres. Une coiffeuse. Un canapé vert. Des voilages blancs. Une chambre ? Une forêt ? Un appartement ravagé recouvert par le temps et le lierre ? Et un pied de micro, à l’avant-scène. Une comédienne en tailleur vert, comme le canapé, seule en scène, employée de bureau ou rock-star, ou les deux, prend voix.
La comédienne Leïla Brahimi campe le personnage du monologue de Léda, le sourire en bannière de Magali Mougel. Ce texte divisé en neuf chants appartient au recueil Guérillères ordinaires, poèmes dramatiques. Écho au titre néologisme du roman Les Guérillères de Monique Wittig paru en 1969 (Minuit) qui décrit la vie, les rites et légendes d'une communauté entièrement composée de femmes. Vivant entre elles, partageant une sexualité lesbienne, elles rejettent les images de la femme pour sortir de l'aliénation et luttent à mains armées contre certains hommes qui veulent combattre leur liberté. Léda Burdy, consciencieuse hôtesse d’accueil de l’entreprise d’Egon Framm, est l’une d’elle. Son patron vient pour la congédier, à moins qu’elle n'échange son tailleur 42 contre une taille 34 car elle ne rentre plus dans « l’uniforme de l’entreprise». Alors Léda, entame une lutte avec son corps ; « une question de vie ou de mort ».
« Le soleil prend le pas sur la lune.
Écrase l’atmosphère de ses rayons
et laisse apparaître un bleu de ciel sans nom. »(1)
Les bocaux de la scénographie de Claire Davy enferment des objets, peut-être des souvenirs : une poupée Barbie démembrée, un ours en peluche, restes de vie emprisonnés dans du verre, aussi morbides que des mannequins en vitrine. Leïla Brahimi, au micro, dialogue avec la palette de sons aléatoires de Chloé Catoire, en poste derrière la console. On pense à la scène rock underground des années 80 et aux films du nouveau cinéma allemand comme le huis clos de R.W. Fassbinder, Les Larmes amères de Petra Von Kant ; une performance d’actrice, un concert d’enfer porté par une comédienne, pleine de grâce, précise et sensuelle.
1. Magali Mougel, Guérillères ordinaires. Léda, le sourire en bannière. Editions espaces 34, 2013. p.62.
Léda, le sourire en bannière de Magali Mougel les 22 et 23 avril à l'Heure Bleue de Saint-Martin d'Hères et du 6 au 10 mai au théâtre de l'Elysée à Lyon."

Thank you Faust reviens du 9 au 12 octobre 2013 au NTH8

"C’est un dispositif scénographique pour le moins séduisant que l’on découvre en pénétrant sur le plateau du N.T.H.8. Ici, nulle distance entre la scène et la salle : d’emblée convié à une fin de banquet, le public prend place à table et devient par là même partie intégrante du décor. Au menu : cadavres de bouteilles, fonds de verres de vin et trognons de pommes. Çà et là, des globes terrestres et autres éléments tels des crânes, relatifs au domaine des vanités, sont disposés sur les tables recouvertes de sable. Des lustres pendus font office d’éclairage et des tapis délimitent le centre de la scène. La pièce n’a pas commencé, mais l’impressionnant décor signé Claire Davy opère déjà." (extrait d'un article paru dans "Les trois coup.com" le 16 octobre 2013)

Thank you Faust

Mise en scène Matthieu Grenier et Aurélien Serre

La belle latine 2012

Scénographie de la belle latine édition 2012 sur l'Argentine
Bibliothèque universitaire de la Tréfilerie, Saint-Etienne

Juke Box # 2 : Oh, désir

mise en scène par Philippe Labaune
Cour du Lycée Belmont, Lyon
http://vimeo.com/53614250

Oh...désir ! est le second volet de notre projet Juke Box. Il traite, sur le mode musical et théâtral, de la question amoureuse et en particulier du discours du désir.

Oh….désir ! sera donc une variation sur les mots amoureux pour dire son émoi, sa tension désirante vers l’autre.

Il met en scène des sujets amoureux, des scènes de langage amoureux, de verbes et de corps.
Oh...désir ! joue des morceaux.
Morceaux musicaux, puisés dans notre imaginaire sensible et amoureux, chansons et variétés, ballades, tubes rock et pop.
Morceaux – comme pièces – de discours amoureux, petites scènes, micros drames et comédies, instants furtifs, contacts éphémères, lents déchirements, joyeuses rencontres, désirs au ralenti.
Morceaux comme autant de surgissements du discours amoureux, bouffées de langage qui viennent au gré de circonstances infimes et aléatoires.

Les amoureux mis en pièces, en morceaux.
En public.
Et avec amour.